Les présupposés de la PNL

21 October 2020by Vassili0

Pour comprendre la vision du monde proposée par la PNL, on peut commencer par se pencher sur ses 6 présupposés. Ils invitent en effet à adopter une attitude au monde en accord avec les principes fondateurs de la discipline. Rien que ces présupposés, lorsque l’on parvient à les intégrer comme des principes de vie et qu’on les applique dans la vie quotidienne, privée et professionnelle, permettent déjà de vivre beaucoup plus sereinement. Ils m’ont permis, très tôt dans mon parcours, de changer ma vision des choses et d’aller vers plus de paix intérieure, de tolérance, d’apprentissage… et de sagesse.

Parcourons-les rapidement ensemble.

 

#1 La carte n’est pas le territoire

Autrement dit : notre représentation de la réalité ne correspond pas à la réalité. En effet, la représentation que l’on se fait du monde qui nous entoure se construit au travers d’une série de filtres (neurologiques, socio-culturels, individuels) propres à chacun. Nous appréhendons toujours une situation d’abord de notre point de vue et cela nous empêche de prendre en compte des éléments parfois importants.

Un premier réflexe à avoir dans une situation conflictuelle, par exemple, est de se dire que l’autre ne voit certainement pas les choses de la même manière que nous. Voilà une première prise de conscience qui peut déjà amener un changement puisqu’elle aura potentiellement un impact sur notre attitude dans nos relations avec les autres !

 

#2 Tout comportement a une intention positive

Intégrer et appliquer ce deuxième présupposé de la PNL amène rapidement à plus de tolérance et de compréhension. Chacun•e de nous agit au quotidien en fonction de ses valeurs, de croyances qui lui sont propres et très importantes à ses yeux. Par nos comportements, nous cherchons à les satisfaire. Il arrive alors que des comportements qui nous semblent sensés paraissent inadaptés pour d’autres, et inversement. Une des valeurs les plus importantes est la liberté, pour prendre un exemple. Mais, selon les individus, elle peut mener à des comportements très différents.

Un bon réflexe à avoir lorsque l’on se trouve confronté à un comportement qui nous dérange chez autrui est de se poser la question : en quoi est-ce important pour lui•elle d’agir comme ça ? Quelle est l’intention positive derrière ? Aussi difficile que ça puisse sembler au premier abord, on finit par réaliser qu’il y a toujours une intention positive pour la personne vis-à-vis d’elle-même et de ses valeurs.

 

#3 Il n’y a pas d’échec, seulement du feedback

Le troisième présupposé de la PNL est aujourd’hui tellement répandu, jusque dans le milieu professionnel, qu’il semble évident. Mais il n’en est pas pour autant facile à appliquer. On connait tous•tes des échecs, ils font partie de la vie et nous aident à nous construire. Ça, c’est la théorie. Mais en pratique ?

Face à l’échec, on peut commencer par se poser la question : que puis-je en tirer comme leçon ? Et en se penchant sur la structure de nos actions : qu’ai-je mis en place, peut-être inconsciemment, pour obtenir ce résultat ? Et que puis-je mettre en place, consciemment, pour obtenir un autre résultat ?

 

#4 Le corps et le mental s’influencent mutuellement

Avoir mal au ventre quand on est stressé, rougir quand on est gêné, … Les exemples témoignant du lien étroit entre ce qu’il se passe dans notre tête et les manifestations corporelles sont nombreux. Partant de ce constat, les outils de PNL donnent des clés pour avoir un impact conscient et volontaire sur le corps comme sur le mental.

Se grandir, s’étirer et se forcer à prendre physiquement de la place permet, par exemple, de booster l’estime de soi avant une présentation en public. De même que se préparer mentalement en se construisant une image positive de la situation aura tendance à nous faire adopter une position plus assertive. Un peu de gymnastique physique et mentale, en somme !

 

#5 On ne peut pas ne pas communiquer

En termes de communication, tout, absolument tout a valeur de message ! Ce que l’on dit, bien sûr, mais aussi et surtout tout ce que l’on exprime sans rien dire : regards, intonations, position du corps, gestes, … même nos habits. Bref, tout ce que l’on range dans la catégorie « communication non-verbale ».

La PNL offre des clés pour conscientiser cette forme de communication. Elle permet ainsi à la fois de mieux décoder les messages qui nous sont adressés, et de rendre sa propre communication plus efficace en lui donnant consciemment une dimension supplémentaire maîtrisée. C’est là un des apports principaux de la PNL : faire de chacun•e de nous de meilleurs communiquants… et ainsi éviter bien des conflits inutiles.

 

#6 Toute expérience est source d’apprentissage

Ce sixième présupposé rappelle le troisième, à la différence près qu’il n’y a heureusement pas que dans les échecs que l’on peut apprendre des choses. Prendre le pli de regarder comment on a traversé une expérience, quelle qu’elle soit et quel qu’en soit le résultat, demande certes un entraînement, mais cela permet surtout d’apprendre beaucoup de choses sur soi-même, ses réflexes, ses manières de se comporter. Bref, d’apprivoiser nos programmes !

Pour quoi faire ? Pour ensuite, consciemment, répéter ce qui est efficace et améliorer ce qui mériterait encore d’être améliorer.

 

Voilà qui clôture cette présentation des présupposés de la PNL. Il ne vous reste plus qu’à les appliquer… !

Vassili

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